Sortie de PostgreSQL 18

Le PostgreSQL Global Development Group a annoncé le 25 septembre 2025 la publication de PostgreSQL 18, dernière version de la base de données open source de référence.

Vous pouvez retrouver la note de sortie de PostgreSQL 18 sur le site officiel, ainsi que les dossiers de presse, dont celui traduit en français.

Les nouveautés

Plutôt que de passer en revue tous les éléments de la note de sortie, on peut rappeler les nouveautés qu’apporte cette version 18 de PostgreSQL dont la maintenance nous amènera jusqu’en 2030.

• La fonctionnalité la plus attendue est la prise en charge des entrées/sorties asynchrones. Cette dernière permet d’améliorer certains types de lecture et des tâches de maintenance comme le vacuum. Le nouveau paramètre io_method permet de configurer la méthode utilisée.

• L’introduction des recherches skip scan sur les index B-tree multicolonnes afin d’améliorer les temps d’exécution pour les requêtes qui omettent une condition = sur une ou plusieurs colonnes préfixes de l’index.

• La conservation des statistiques utilisées par le planificateur lors des mises à jour majeur avec pg_upgrade.

• L’ajout de la fonction uuidv7() pour générer des UUIDs aléatoire ordonnées dans le temps, ou l’ajout de contraintes temporelles ou sur intervalles sur les contraintes PRIMARY KEY, UNIQUE et FOREIGN KEY.

• L’ajout des variables OLD et NEW dans les clauses RETURNING pour les ordres de modifications SQL (INSERT, UPDATE, DELETE, and MERGE).

• Les colonnes générées virtuelles qui permettent de calculer à la volée les valeurs et ne plus les stocker, et devient le comportement par défaut pour les colonnes générées.

• Concernant la réplication logique, l’application des transactions par des flux parallèles par défaut (CREATE SUBSCRIPTION et le paramètre streaming), la suppression des slots de réplication inactifs, la journalisation des conflits en écriture et l’ajout d’un nouveau paramètre --all dans l’utilitaire pg_createsubcriber.

• Le support du framework d’authentification OAuth 2.0.

Crédits photo Richard Jacobs.